Les débuts
    Bruno HOFF-BLANC, Cocher et Maraîcher, débute en 2006 la création d'une exploitation maraîchère bio en traction animale. Après divers essais dans différents sites du périgord, s'installe définitivement en 2009 sur le hameau de Puymoger, propriété familliale réunissant terre, bois et bâtiment.
Suite aux problèmes de sol déstructuré et d'une dynamique économique pauvre en périgord vert, il se tourne vers une diversification de sa production et développe un système de polyculture élevage, mélant biodynamie, agroécologie et permaculture...
 
A moi de parler : 
" Lorsque que je parle de la nature, cela va de l'électron à la voie lactée comprenant le  règne végetal, animal, humains .... Un tout qui ne fait qu'un (une des bases de la biodynamie)
     Depuis quelques années mon travail se porte essentiellement sur une réflexion : produire en poluant le moins  possible tout en restant  économiquement viable, dans le respect de la biodiversité. Un parcours difficile car marginaliser par les institutions. 
    Cette vision de ferme ne pourra exister que par la volonté de deux groupes de personnes, les premiers étants les agriculteurs et les seconds les consommateurs, pour ensemble former une unité de paysan et de paysanne dans une dynamique positive et généreuse. Cette union ne se résume pas cas un échange de produits monnayable, mais dans une relation de vie, d'échanges, de services et de pensées. L'argent n'est qu'un outil de transaction afin d'insérer ce système dans la société. La fermeOfutur se base sur les fondements de l'union de plusieurs familles. Groupement qui formera une unité où les terres, les animaux, les bâtiments, le matériel appartiennent à tous et à toutes. Un groupement d'individus pour un même but : le partage des biens, des produits et des responsabilités.
 
S'inspirer et se rapprocher de la nature afin de retrouver et de developper un esprit de bien être ! (agroécologie)
 
    Ayant profité de trois années de formation dans le milieu agricole, j'ai pu vivre au sein de différentes structures;  grandes, moyennes et petites exploitations. Chaque site, chaque famille dans un contexte économique et territoriale différent m'ont amené à la conclusion qu'il n'y a qu'un paramêtre qui leur est commun, la nature, notre terre féconde et imprévisible. Ecouter, accepter et respecter cette nature afin que nos vies et nos envies s'épanouissent simplement.
 
     vivre ou survivre ? 
    Je me suis souvent posé cette question existentielle. Si nous nous basons sur le système moderne capitaliste, nous courrons souvent pour sauver notre bien être, toujours à la merci d'aléas, de courses, d'articles, d'objets....Une survivance parcemée d'embuches créer par nous même. 
Renouer avec une vie paisible dans ces méandres éxistentiels, ce fait  d'actes simples; la rencontre, le partage, la découverte, la contemplation...L'art et la culture participe à combler ses envies et nous plongent dans des moments de bonheurs de vie.
Fort d'une expérience de 8 ans dans les domaines de l'art, de la culture et du sociale, j'ai pu voir une relation forte entre la culture et l'agriculture. Il ne doit y avoir acune frontière entre elle, l'un fait vivre l'esprit et l'autre nourri le corps. Il faut développer ce lien fort entre nous humains cultivés et nous nature à cultiver.
    Le travail de la terre, lorsqu'il est pleinement vécu, lorsque l'on se souci de l'ensemble des vies qui la constitue, nous rempli de force et de sérénité. L'imprévisibilité des phénomènes naturels doit être pris comme une leçon de vie et donc nous enrichir pour palier à ces déséquilibres. Cette force d'adaptation est la seule possibilité de vivre les choses pleinement. Comme un funanbule, un pas en arrière, deux pas en avant : avançons prudemment pour atteindre notre équilibre sur cette ligne de vie.
 
    Ni philosophe, ni écrivain je n'ai qu'un message, simple mais pas si facile à concrétiser.
 "Petit à petit, simplifions nous la vie par de petits actes. Elle n'en sera que plus facile à vivre"